Equi’DNA porte une grande importance au suivi échographique des juments. En effet, il est capital d’avoir un suivi folliculaire constant des juments pour déterminer la phase du cycle dans lequel se trouve la jument afin de l’inséminer au meilleur moment.
Le suivi ovarien permet la prédiction de l’ovulation chez la jument afin de choisir le moment propice pour inséminer.
L’échographie des juments inséminées en IART (insémination artificielle réfrigérée transportée) a lieu le lundi, mercredi, vendredi matins, puis tous les jours après l’insémination et ce jusqu’à l’ovulation.
Dans le cas d’une IAC (insémination congelée) les juments sont suivies toutes les 6 heures, jours et nuits, afin d’inséminer dès que l’ovulation a lieu.
Le fonctionnement de l’ovulation chez la jument :
L’ovulation, qui ne survient pas préférentiellement la nuit, se produit alors que le follicule mesure entre 35 et 70 mm de diamètre, avec une variation d’une jument à l’autre et, pour la même jument, d’un cycle à l’autre. Un gros follicule ne signifie pas systématiquement une ovulation imminente. Des croissances folliculaires en phase lutéale et en début de gestation surviennent, tout comme des anovulations chez des juments en œstrus. Les quatre critères à suivre attentivement sont la taille, la forme, la consistance et l’échogénicité de la paroi du follicule ainsi que pas moins important, l’épaisseur de la muqueuse de l’endomètre.
L’induction de l’ovulation est un outil intéressant. L’hormone human chorionic gonadotropin (hCG) demeure la molécule de référence. Celle-ci nous permet d’avoir, dans la plus part des cas, (car il existe toujours des exceptions) une ovulation dans les 36h suivant l’injection. Le but d’utiliser les hormones chez la jument nous permet de diminuer la quantité d’IA par cycle et donc de manipuler le moins possible l’appareil reproducteur de la jument.